Bien assurer votre entreprise portuaire en 5 étapes

Le port est un monde à part avec ses règles, ses habitudes et même son propre jargon. Pour bien couvrir les risques inhérents à une entreprise portuaire, mieux vaut dès lors opter pour des solutions d’assurance qui prennent en compte ces particularités. Nous vous énumérons les principaux points d’attention.

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1. Adaptez la police à l’entreprise portuaire (et non l’inverse)

Tant sur le plan administratif que sur le terrain, l’entreprise portuaire utilise des systèmes pouvant être très différents de ceux utilisés dans les autres secteurs. Pensez par exemple à la méthode de calcul des salaires ou aux règles de prévention spécifiques. « Lorsque l’on recherche des solutions d’assurance équilibrées, cela n’a aucun sens d’essayer d’adapter ces systèmes à la couverture », explique An Debaene, Broker Corporate & International chez Vanbreda Risk & Benefits. « Être correctement assuré commence par un entretien tripartite rassemblant l’entreprise portuaire, l’assureur et le courtier, afin de bien cerner le profil de risque et la façon de penser de l’entreprise. »

2. Conciliez les connaissances portuaires externes et internes

Les accidents du travail constituent un exemple intéressant de risque pour lequel le port applique des mesures très spécifiques. Pour bien comprendre l’organisation du travail et la prévention au sein d’une entreprise portuaire, il faut examiner les accords avec les syndicats, le rôle d’un organe tel que la CEPA et le mode de rémunération. « Le courtier et l’assureur doivent bien comprendre l’organisation pour pouvoir mettre au point des assurances accidents du travail adaptées », déclare An Debaene. « C’est précisément ce savoir-faire qui permet de bien évaluer les primes, mais également de référencer correctement les statistiques relatives aux accidents du travail. »

Il est important de combiner cette connaissance externe du fonctionnement d’une entreprise portuaire avec le savoir-faire interne. « Les entreprises portuaires disposant d’un pouvoir de décision local peuvent, en particulier, faire développer des modèles spécifiques pour assurer la propriété et la responsabilité. Le savoir-faire interne dont dispose l’entreprise revêt alors une valeur inestimable pour proposer une solution sur mesure. Il s’agit notamment des connaissances relatives aux collaborateurs, aux machines ou aux contrats. Plus ces connaissances sont approfondies, mieux les solutions en matière d’accidents, de propriété et de responsabilité peuvent être personnalisées. »

3. Répertoriez globalement les risques

Le Code sur le bien-être au travail impose aux entreprises portuaires d’établir un profil de risque. An Debaene note une importante professionnalisation et une amélioration des résultats. « Nous constatons que les entreprises portuaires misent beaucoup sur la prévention des accidents du travail sur un marché qui devient plus exigeant. Mais il est vrai qu’il est important d’y travailler de manière plus large et d’évoluer vers un aperçu des risques plus général. De quel type d’entreprise s’agit-il ? Quels efforts le management fournit-il ? L’assureur ne se contente pas de lister des actions dans un plan de prévention. »

En d’autres termes, il en va également de l’engagement du management et de la culture d’entreprise. Au sein des ports, de petites adaptations de la culture peuvent faire une grande différence. « Dans ce secteur, il est bien souvent possible de réduire les risques en adoptant des comportements plus précis, plus détaillés ou moins nonchalants, et ce aussi bien au niveau des accidents du travail, que des bris de machines ou des demandes d’indemnisation. Bon nombre d’entreprises portuaires travaillent à la mise en place d’un vaste service de prévention, mais l’adaptation de la culture doit être initiée par le management. »

4. Harmonisez vos différentes assurances

Au sein d’une entreprise portuaire, il est particulièrement nécessaire de comparer les différentes polices d’assurance et de veiller à ce qu’elles se complètent bien. « Les entreprises qui œuvrent activement à la réduction des accidents du travail et encouragent une culture de la prévention sont souvent confrontées à moins de demandes d’indemnisation », remarque An Debaene. « Mettre l’accent sur la prévention a un impact plus large et influence également des aspects tels que les véhicules utilitaires et le matériel. L’adaptation des différentes polices d’assurance au sein d’une entreprise portuaire permet de mieux couvrir les risques, les dommages et les réclamations. »

5. N’oubliez pas les risques en matière de cybercriminalité et de fraude

La cybercriminalité augmente également dans les ports. L’automatisation croissante nécessite de mieux se protéger contre les risques de cybercriminalité et de fraude. « Malheureusement, l’automatisation offre de nouvelles opportunités aux cybercriminels », constate An Debaene. « Les accidents, la propriété et la responsabilité constituent les éléments principaux à assurer au sein d’une entreprise portuaire et font partie de l’ensemble traditionnel des assurances souscrites par une entreprise portuaire, mais à l’heure actuelle, il est également devenu indispensable de se prémunir de la cybercriminalité et de la fraude. D’autant plus que la numérisation des mouvements au sein du port va encore s’accroître dans les prochaines années. »

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