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1 octobre 2025

« Notre entreprise n’a pas besoin de cyberassurance » : quatre idées préconçues démystifiées

Les cyberrisques font aujourd’hui partie intégrante du monde de l’entreprise. Pourtant, nous constatons que certaines entreprises doutent encore de l’utilité d’une cyberassurance. À tort, car une telle assurance constitue non seulement un filet de sécurité financier, mais elle permet également de faire appel à un service de dépannage informatique professionnel en cas de cyberincident ; un autre atout qui démontre lui aussi tout l’intérêt de l’assurance. Dans le présent article, nous reviendrons sur quatre arguments fréquemment avancés par les entreprises pour justifier leur refus de souscrire une cyberassurance et nous expliquerons pour quelles raisons il se révèle, au contraire, judicieux d’y réfléchir.

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1. « Nous ne sommes pas une cible ; pourquoi voudrait-on hacker notre entreprise ? »

De nombreuses entreprises pensent que les cybercriminels s’en prennent uniquement aux grandes multinationales ou aux organisations qui utilisent des données sensibles. Mais la réalité est tout autre : la plupart des attaques sont non pas ciblées, mais opportunistes. Les pirates informatiques tentent de s’introduire là où ils le peuvent à travers des campagnes d’hameçonnage, et plus ils ciblent d’adresses électroniques, plus les chances sont élevées de voir quelqu’un ouvrir leurs e-mails.

De plus, les petites entreprises se retrouvent souvent impliquées à leur insu dans des attaques à plus grande échelle, notamment comme porte d’accès à un acteur plus important de la chaîne (« supply chain attacks »). Même si votre entreprise ne constitue pas la cible primaire, elle peut devenir une victime à part entière. Il est malheureusement utopique de croire que, parce que votre entreprise n’est pas un hôpital ou une grande institution financière, vos données ne représentent pas un butin précieux pour les cybercriminels.

Notre conseil : ne considérez pas les cyberrisques comme improbables. Toute organisation qui recourt à des processus numériques constitue une cible potentielle, raison pour laquelle une préparation et une assurance en bonne et due forme se révèlent précisément indispensables.

2. « Les conséquences d’un incident sur notre entreprise seront probablement limitées et nous pouvons bien nous passer de systèmes informatiques pendant quelques heures. »

Certaines entreprises sont convaincues de pouvoir tout simplement opérer à l’ancienne en cas de cyberincident. Toutefois, en raison du haut degré de numérisation à l’œuvre ces dernières années, cette option s’avère généralement irréaliste. Que faire si vous perdez l’accès à vos données numériques ? Qu’advient-il si vous n’êtes plus en mesure d’envoyer vos factures et si un problème de trésorerie se fait jour ? Ou si votre partenaire logistique n’est plus capable d’effectuer ses livraisons ? Un cyberincident n’affecte pas uniquement votre division informatique. Il peut créer un effet domino qui mènera à l’arrêt partiel, voire complet, des activités de votre entreprise.

Dans une telle situation, vous pouvez recourir à votre couverture perte d’exploitation. Et ne vous y trompez pas : de nombreuses entreprises sont encore loin de recouvrer leur pleine opérabilité plusieurs heures après un incident. Le retour à la normale peut parfois prendre des jours, voire des semaines. Naturellement, vous bénéficiez de l’appui de l’équipe de réaction aux incidents dès les premiers instants.

Notre conseil : ne vous limitez pas aux conséquences informatiques. Dans de nombreux cas, un cyberincident affecte également les communications, les obligations juridiques, la réputation et les flux de trésorerie. Une cyberassurance offre une couverture portant sur l’ensemble de ces domaines.

3. « Notre sécurité informatique est parfaitement opérationnelle, nous sommes bien protégés. »

Une infrastructure informatique solide constitue certes une première étape notable, mais elle ne peut vous garantir que vous ne serez jamais victime d’un incident. Même dans le cloud, la responsabilité de la configuration vous incombe. Et les erreurs humaines, comme l’ouverture d’un e-mail d’hameçonnage, ne peuvent jamais être totalement exclues.

Les partenaires informatiques ne sont eux-mêmes jamais à l’abri d’une erreur ou peuvent se retrouver saturés dans le cas d’un incident à grande échelle. Dans de telles circonstances, ils auront généralement tendance à se focaliser sur le seul volet technique, alors qu’une cyberassurance couvre également les risques liés aux aspects juridiques, communicationnels et organisationnels.

Bien que les partenaires externes et les équipes informatiques jouent un rôle essentiel dans la sécurisation des systèmes, la cybersécurité ne relève pas de leur seule responsabilité. La cybersécurité est une responsabilité partagée. Chaque collaborateur, de l’administration à la direction, est un acteur de la prévention des incidents. Une cyberassurance reconnaît cette responsabilité partagée et propose une couverture multiple : de l’intervention technique à l’assistance juridique, en passant par les conseils en communication et la gestion de crise. Et votre organisation se retrouve ainsi encore mieux protégée.

Notre conseil : considérez une cyberassurance comme un complément indispensable à votre protection informatique, à l’instar d’une assurance incendie, qui ne remplace pas une alarme incendie, mais constitue un maillon critique de la chaîne de sécurité.

4. « Le coût de l’assurance est trop élevé pour un risque qui ne sera pas couvert au bout du compte. »

Le coût d’une cyberassurance peut certes paraître exorbitant à première vue, mais il se révèle généralement bien dérisoire par rapport aux conséquences d’un potentiel sinistre. En souscrivant une assurance, vous achetez non seulement une couverture financière, mais aussi un accès à une assistance spécialisée en cas d’incident. Une cyberassurance ne se limite donc pas à la seule protection financière ; elle est également gage de sérénité et apporte une aide directe en cas de nécessité.

Un certain malentendu peut parfois se faire jour à propos de la couverture lorsqu’une cyberfraude n’implique pas d’intrusion dans le système informatique.Ainsi, les criminels qui tentent insidieusement d’inciter des collaborateurs à effectuer un paiement par e-mail ou par téléphone ne s’introduisent pas dans vos systèmes, mais dans votre processus de réflexion. De telles attaques ne relèvent pas de la cyberassurance classique, mais sont couvertes par des assurances contre la fraude distinctes. De nos jours, un nombre croissant d’assureurs proposent des polices additionnelles, qui couvrent également ces formes de manipulation numérique. De cette manière, votre entreprise est mieux protégée contre un vaste éventail de cyberrisques.

Notre conseil : ne voyez pas la prime d’assurance comme un coût pur et simple, mais plutôt comme un investissement garantissant la continuité de vos activités. Et n’hésitez surtout pas à passer au crible vos différentes polices à la recherche de potentiels doublons ou lacunes.

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