Concrètement, le malus pension pénalise(ra) tout travailleur qui veut partir à la retraite avant 66 ou 67 ans, à partir de 2030. Par année de départ à la pension plus précoce que l'âge légal, un malus de -2% sera appliqué jusqu’en 2030, de -4% jusqu'en 2040, et de -5% après 2040. But affiché: décourager les départs en pension anticipée, maintenir au travail plus longtemps, et, structurellement, tenter de sauver le financement des pensions, mis à mal par le vieillissement de la population.
On peut notamment lire dans Le Vif que :
Si la nécessité de travailler plus longtemps semble inévitable pour faire infléchir la courbe des coûts de la pension légale, existe-t-il toutefois des alternatives au malus, dont l'aspect punitif ne réjouit personne? Oui, répond Franky Stevens, qui plaide par exemple pour l'introduction d'un système de pension dit "partiel", tel qu'il existe aux Pays-Bas. Une combinaison de pension légale et de travail à mi-temps. Entre, par exemple, 62 et 67 ans. Ou après 35 ou 40 années de carrière, au choix. "Cette méthode est largement plus stimulante, et serait certainement plus efficace que le malus, estime-t-il. Tant sur l'aspect financier que pour le confort de vie des personnes en fin de carrière. Aux Pays-Bas, l'âge de la retraite est à 60 ans, et il est aujourd'hui tout à fait normal et populaire de travailler par la suite à temps partiel."